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Channel: Bluetooth – Le journal du lapin
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[Présentation] Le Powermate Bluetooth de Griffin

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Il y a quelques années, Griffin avait sorti un accessoire bizarre, le Powermate. Une sorte de molette USB, pas mal utilisée dans le monde du montage vidéo. Assez récemment, la société a annoncé une version Bluetooth 4.0, et je l’ai testée. Enfin, je vais me contenter d’une présentation : je ne l’utilise pas encore depuis assez longtemps pour donner un avis.
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Le produit est joli : en métal, très bien fini, c’est un cylindre avec la partie haute qui tourne. Une fois connecté en Bluetooth 4.0 (je vais y revenir), il s’illumine par la base, en bleu. L’appareil nécessite deux piles AAA (fournie) et un logiciel dédié, disponible pour Mac OS X.

La photo presse

La photo presse

L’installation est simple : on lance le programme dédié, qui va connecter le PowerMate. Pas besoin de jumeler le Mac avec l’appareil, c’est la magie du Bluetooth 4.0. On peut placer le programme dans la barre de menus, le supprimer du dock et le lancer à chaque démarrage (c’est utile).

Le soft

Le soft

Les fonctions proposées sont nombreuses : quand on presse le bouton, quand on fait tourner le bouton (gauche ou droite), quand on presse longtemps et quand on fait tourner en pressant. Pour chaque cas, on peut définir un raccourci clavier, lancer un script AppleScript, effectuer un défilement ou utiliser quelques fonctions prédéfinies, comme jouer sur le volume, sur la lecture dans iTunes, etc.

Pour chaque action, on peut décider si elle sera effectuée quand un programme précis à le focus ou si elle est active en permanence. C’est assez complet, même si le défilement marche mal chez moi.

En fait, il y a deux défauts. Le premier, c’est que la mise en veille est agressive, le PowerMate se désactive rapidement, après quelques minutes. Et que pour le remettre en marche, il faut faire une action pour le réveiller, qui ne sera pas prise en compte. C’est vite énervant. Le second (énorme) problème, c’est que la base n’est pas réellement antidérapante : donc quand on fait tourner le bouton dans un sens, de temps en temps la base tourne dans l’autre sens sur mon bureau. La seule solution, c’est de bien prendre en main le bouton, mais c’est peu pratique.

Eteint

Eteint


Allumé

Allumé

Officiellement, ça fonctionne sur tous les Mac équipés en Bluetooth 4.0 avec Mountain Lion. En vrai, ça marche aussi sur les Mac un peu plus anciens si on met un contrôleur Bluetooth 4.0 en USB, j’ai testé sur un MacBook Pro 2009.

Je n’ai pas essayé, mais il est possible d’utiliser plusieurs PowerMate sur la même machine, un en USB et les autres en Bluetooth.

Au final, je n’ai pas encore utilisé beaucoup le PowerMate et je ne sais pas s’il restera sur mon bureau. La partie logicielle est correcte, mais la partie matérielle est perfectible et demande une prise en main étonnante.

Petit bonus, le Powermate USB dans Pacific Rim.

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En finir avec la latence du Bluetooth (mais pas sous Mac OS X)

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Si vous avez déjà essayé un casque Bluetooth pour regarder de la vidéo, vous avez sûrement déjà remarqué le problème : il y a un décalage entre la vidéo et l’audio. Il varie un peu selon la technologie utilisée (SBC, AAC, aptX, etc.) mais existe. Pourtant, il existe une solution : l’aptX Low Latency. Comme son nom l’indique, le codec limite la latence, et elle est pratiquement imperceptible. Petit défaut (pour moi, et sûrement vous qui lisez ce blog), l’aptX Low Latency ne semble pas pris en compte par Mac OS X.
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Soyons clair : si la technologie existe, elle n’est pas très accessible : quelques casques, quelques émetteurs et récepteurs, deux modèles de PC Samsung (et c’est tout) et des téléviseurs, qui tirent facilement parti de la synchronisation. Dans les produits (relativement) accessibles, on peut noter le Sony BM10. Compact, il fonctionne bien, mais a la défaut de ne proposer que deux sorties RCA et pas une sortie casque classique.

Le récepteur de Sony

Le récepteur de Sony

Officiellement, seuls deux PC Samsung sont compatibles aptX Low Latency, mais il est (heureusement) possible de tricher. Il va falloir une seule chose au niveau matériel : une carte Wi-Fi Intel. Pourquoi Wi-Fi pour du Bluetooth ? Parce que les cartes Wi-Fi actuelles intègrent les deux normes. L’intégration dans un PC portable ne pose généralement pas de problèmes, il suffit de remplacer la carte par un modèle Intel (qui se trouve facilement) et il y a des chances pour que l’ordinateur intègre déjà une carte Intel. Dans une machine de bureau, c’est plus compliqué : il faut un emplacement Mini Card qui câble l’USB (pour le Bluetooth) ou un adaptateur USB/Mini Card (que j’ai utilisé). Si vous avez un adaptateur PCI-Express/Mini Card, ça ne fonctionnera sûrement pas (ce qui était mon cas).

Une carte Intel dans un adaptateur USB

Une carte Intel dans un adaptateur USB

Une fois la carte installée, il faut aller télécharger les pilotes chez Samsung. Installez d’abord SW-Update (un outil Samsung) et ensuite télécharger les pilotes Bluetooth de la machine 940X3G-K03FR (et uniquement ça). Une fois que c’est fait, l’aptX devrait fonctionner avec la carte Intel.

L'installation

L’installation

Quand vous connecterez un appareil aptX, une notification l’indiquera dans le coin de l’écran. Dans les propriétés de la sortie audio, vous pourrez aussi choisir entre la version classique et la version basse latence et même désactiver l’aptX.

aptX

aptX


Choix de la norme

Choix de la norme

Dans la pratique, ça donne quoi ? Je n’ai pas fait de mesures scientifiques, c’est un peu compliqué pour un simple test, mais c’est assez efficace. Le décalage entre le son et l’image ne se remarque pas, alors qu’il est flagrant en temps normal, surtout avec des sous-titres. Dans les faits, les chiffres officiels donnent une latence moyenne entre 150 et 300 ms en temps normal (~4 à 7 images sur de la vidéo) et moins de 40 ms en basse latence (donc moins d’une image). Sur de la vidéo classique (25/30 fps), c’est donc normalement invisible, alors que sur du jeux vidéo, ça peut éventuellement se sentir. Je rappelle que la latence d’un écran à l’affichage est souvent de cet ordre de grandeur, ce qui montre bien que ce n’est pas un souci.

Prochaine étape, espérer qu’Apple intègre le support de l’aptX Low Latency dans Mac OS X ou même — soyons fou — dans iOS.

Construire une télécommande Bluetooth pour Apple TV

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L’Apple TV utilise actuellement une télécommande infrarouge, mais il est possible de se programmer une version Bluetooth assez facilement. J’ai fait un prototype (affreux visuellement, mais ça montre que ça fonctionne) avec un BlueFruit EZ-Key de chez Adafruit, une petite carte Bluetooth qui émule un clavier.
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Le concept est simple : il est possible de jumeler un clavier avec l’Apple TV et les touches classiques permettent de commander la carte : les flèches, la touche Enter pour le bouton central et Escape pour le bouton Menu. Programmer le tout est simple avec la carte d’Adafruit, c’est détaillé sur leur site. Pour tester, j’ai donc fait un prototype basique : je ne suis pas Ive et le but n’est pas de faire un appareil utilisable mais un prototype fonctionnel, c’est assez différent.

Derrière

Derrière


Devant

Devant

La carte est alimentée par deux piles AA (elle se contente de 3 V), j’ai câblé le tout avec de simples fils équipés de jumpers et soudés les boutons (trouvés à vil prix sur eBay) directement à travers le carton. Bien évidemment, je pourrais fabriquer un boîtier, rendre ça plus petit, plus pratique, mettre des piles AAA et faire un truc symathique, mais en réalité j’attends de voir si Apple va proposer une télécommande plus efficace avec la prochaine version de l’Apple TV, attendue cette année. Si jamais rien n’arrive, je me pencherais ensuite sur quelque chose de plus sexy…

Coupler un iPhone avec une Moto 360

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J’ai un truc à vous dire : j’ai une Apple Watch, mais aussi une Moto 360. La première est un achat (je donnerais un jour un avis), la seconde un test. Et avec un peu de bidouille, la montre de Motorola peut fonctionner avec un iPhone.
Gold-Moto-360-1

Soyons honnête : si la Moto 360 a un look plus intéressant que l’Apple Watch à mon sens, elle a aussi pas mal de défauts (sa couleur, déjà, mais c’est un modèle de test). Mais je ne suis pas ici pour en parler, il faudra aller lire le prochain Canard PC Hardware. L’idée, ici, est de montrer qu’Android Wear peut communiquer en partie avec un iPhone.

L’installation nécessite un iPhone avec du Bluetooth 4.0/LE (4S au minimum, donc), un appareil sous Android avec du Bluetooth 4.0/LE et bien évidemment une montre Android Wear (ici une Motorola Moto 360).

Première chose, installer une application sur la montre, via un appareil sous Android (ou manuellement, c’est open source).

Deuxième chose, installer une application sur l’appareil iOS, qui va permettre de voir les informations en Bluetooth 4.0/LE, BLE Utility (c’est gratuit).

Une fois l’application lancée sur la montre et la liaison iOS activée (je vous laisse vous dépêtrer avec l’ergonomie désastreuse d’Android Wear sur ce point), lancez BLE Utility, allez dans Peripheral et jumelez la montre et l’appareil iOS.

Maintenant, les notifications d’iOS arrivent sur la montre, avec aussi la possibilité d’afficher la batterie. Bon, sur la Moto 360, c’est assez instable, la connexion saute régulièrement, c’est assez peu pratique, et je suppose que le programme Bluetooth doit tourner en arrière-plan sur l’iPhone pour que ça fonctionne vraiment. Et pas de capture : Android Wear n’est pas très pratique pour ça.

Une notification

Une notification

Globalement, c’est amusant 30 secondes, mais restez cohérent : si vous avez un Android, prenez une montre Android Wear, si vous avez un iPhone, prenez une Apple Watch. Et plus honnêtement : ne prenez pas de montres connectées, ça reste quand même un gadget pas très intéressant.

Vers une télécommande Bluetooth chez Apple

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Vu dans El Capitan DP2, un fichier “kext” qui porte un nom intéressant : AppleBluetoothRemote. Il fait référence à une télécommande Bluetooth, peut-être celle de l’Apple TV 4.
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On trouve des références à de l’audio, des boutons, du tactile, des capteurs, une gestion de la proximité et de l’infrarouge, on peut donc supposer que la télécommande fonctionnera en partie avec les anciens systèmes. Le pilote donne des valeurs cohérentes pour un produit Apple (Vendor ID 76/0x4C, Product ID 614/0x266).

Aucune référence sur le Web, nulle part, je suis visiblement le premier à trouver ça.

iOS et les GPS externes

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J’en ai déjà parlé un peu, mais c’est quelque chose de finalement assez peu connu, iOS peut parfaitement utiliser des GPS externes et il est donc possible d’utiliser un iPad Wi-Fi ou un iPod touch comme « récepteur GPS ». La seule contrainte, habituelle avec Apple, vient du fait que l’appareil doit avoir été validé MFi (Made For i…) pour fonctionner.
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J’utilise un récepteur GPS TomTom depuis un moment avec un vieil iPhone 3GS (qui sert juste de système de navigation), il s’agit d’un support qui intègre une puce de réception et un connecteur dock. De même, des câbles dock vers série existent, mais la solution la plus efficace reste tout de même le récepteur Bluetooth.

Il en existe plusieurs sur le marché, mais comme j’utilise assez peu le GPS dans l’absolu, j’ai juste acheté un GSN 1000 d’occasion, ça se trouve assez facilement. Ce n’est pas le modèle le plus précis, mais il fonctionne très bien. Comme je le disais plus haut, les récepteurs doivent être validés par Apple — avec le programme MFi — et tous les récepteurs du marché ne fonctionnent donc pas. C’est une limite assez artificielle : ceux que j’ai pu tester utilisent tous un lien série (en Bluetooth ou via le connecteur dock) et envoient des données au format NMEA 0183, parfaitement utilisables en l’état par n’importe quel appareil ou logiciel (Google Earth peut le faire, merci @caseyneiba). Les appareils iOS attendent juste une validation MFi avant d’accepter les données, donc seuls les appareils des constructeurs qui paient la dîme à Apple peuvent fonctionner.

Mon récepteur

Mon récepteur

Je n’ai pas pu vérifier comment Core Location hiérarchise les données, mais a priori le récepteur GPS interne est la source la plus fiable (quand il existe), suivie du récepteur externe, de la localisation GSM et enfin du Wi-Fi, considéré comme la source la moins fiable.

J’ai testé avec un iPod touch 4G et un iPad 3 Wi-Fi, sans aucun problème, mais pas avec un iPhone EDGE sous iOS 3. La principale question vient évidemment du prix : c’est pratique pour recycler un iPod touch, un iPad Wi-Fi ou un vieil iPhone (dont les récepteurs GPS sont moyens) en système de navigation, mais ça reste assez cher. A part pour quelques usages spécifiques (dont la navigation), l’investissement vaut rarement la chandelle.

Ajouter du Bluetooth à un PowerBook sans passer par l’USB

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Vous l’avez sûrement remarqué, je m’amuse un peu avec de vieilles machines actuellement, dont de vieux PowerBook G4 qui possèdent un emplacement pour une carte Wi-Fi. Mais ces machines ne proposent pas de Bluetooth, et pas de possibilités simples pour ajouter une carte en interne. La solution classique, peu pratique, consiste à utiliser un adaptateur USB, mais il est possible de passer par le PC Card, qui a l’avantage de ne pas dépasser.
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La solution Bluetooth est la meilleure, mais pose des soucis sur les PowerBook G4 : ils n’ont que deux ports USB, placés à l’arrière. L’alternative PC Card est intéressante : il existe des cartes qui ne dépassent pas (avec la possibilité de déployer une antenne) et ne bloquent pas un port USB.

La carte déployée

La carte déployée

Ce n’est pas totalement parfait, pour deux raisons. La première, c’est que les cartes Bluetooth ne supportent pas les profils dédiés au son, les rares cartes PC Card étant Bluetooth 1.0 ou 1.1 et posant des soucis avec le Wi-Fi. La seconde, c’est qu’un pilotes est nécessaire. Card Blues Suite est intéressant, parce qu’il active la stack (le pilote) Bluetooth Apple avec les cartes PC Card (et en théorie certains adaptateurs RS232). Le consortium Bluetooth propose en effet plusieurs modes pour relier une puce Bluetooth à un système, l’USB mais aussi une simple connexion série, ce qu’on appelle le mode H4. Le problème, c’est que ce mode attend une connexion sans erreurs, ce qui est assez rare avec un port série (et c’est pour cette raison que CSR a proposé un mode propriétaire pour ce genre de connexions). Le pilote va en fait faire le lien entre la stack Bluetooth de Mac OS X (10.2, 10.3 et 10.4) et la carte PC Card, en utilisant modifiant le pilote du contrôleur série intégré dans la carte pour activer une correction matérielle des erreurs.

Dans un PowerBook G4

Dans un PowerBook G4

Une fois la bonne carte trouvée (la 3Com 3CRWB6096B, version 3.0 fonctionne bien), il suffit d’installer le pilote et de mettre la carte dans l’emplacement et ça fonctionne. Le pilote se charge à l’insertion de la carte, l’icône Bluetooth apparaît et les transferts de fichiers fonctionnent, même sans déployer l’antenne. J’ai aussi connecté une souris sans aucun souci.

Activé

Activé


PC Card

PC Card


Bluetooth

Bluetooth

Apprends à taper avec les Pokémon (et choppe un clavier Bluetooth pas cher)

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Le saviez-vous ? Les Pokémon se déclinent dans plusieurs types de jeux et il en existe un qui est intéressant : celui qui permet d’apprendre à taper sur un clavier. Pas tellement pour le jeu, mais surtout pour le clavier.
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Le jeu fonctionne sur Nintendo DS (Lite, DSi, 3DS, 2DS, New 3DS, etc.) et sest fourni avec un clavier Bluetooth de bonne qualité, qui fait à peu près la taille d’un clavier de Mac. Et – gros intérêt de la chose – ce clavier fonctionne très bien sur un smartphone, un ordinateur ou n’importe quel appareil qui peut utiliser un clavier Bluetooth.

En haut le clavier Nintendo, en bas le Magic Keyboard

En haut le clavier Nintendo, en bas le Magic Keyboard

Attention, le layout reste un peu particulier : pas de touches Fx, pas de touches esc en accès direct (elle s’utilise avec la touche Fn) et c’est évidemment un layout AZERTY « Windows » français, donc différent de celui des Mac. Mais pour taper des textes sur un iPhone ou un iPad, il est plutôt correct.

Une touche Home qui fait office de touche command

Une touche Home qui fait office de touche command


Pas de touches Fx

Pas de touches Fx

Pour le jumeler, rien de plus simple : il suffit de presser Fn avant de l’allumer avec son interrupteur. Ensuite, il se connecte facilement.

Jumelé

Jumelé

Un truc qui m’a demandé un peu de recherches, et c’est lié, c’est la façon dont la console se connecte au clavier en question. Les consoles de Nintendo ne sont en effet pas Bluetooth et il ne me semblait pas que le clavier passait dans un mode spécifique une fois relié à la console. La réponse est simple et logique quand on connaît un peu le monde de Nintendo : le contrôleur Bluetooth se trouve dans la cartouche elle-même.

La raison pour laquelle je parle de ça, finalement, c’est surtout son prix : le jeux a été lancé à 60 € en 2012 mais il se trouve pour environ 15 € actuellement et j’ai même eu le mien à moins de 12 € en promotion chez Amazon. A ce prix là, et compte tenu de la qualité du clavier, c’est une excellente affaire.


Connecter un iPad à Internet en Bluetooth avec une Livebox

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Le saviez-vous : le modem le plus détesté des administrateurs (la Livebox) proposait une option intéressante à une époque : le Bluetooth. La technologie sans fil permettait de surfer sans fil sans passer par le Wi-Fi, ce qui avait (parfois) de l’intérêt.
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L’idée était de permettre aux PDA de surfer sans fil, à une époque ou le Bluetooth était nettement plus courant que le Wi-Fi dans ce genre d’appareils (en 2004). A la base, le Bluetooth permettait de surfer, d’envoyer des photos sur un serveur Orange (Photoblog), de synchroniser un PDA en réseau et – fonction jamais sortie – d’utiliser la VoIP depuis un PDA ou un smartphone.

Orange

Orange

En pratique, il faut une Livebox de première génération, avec idéalement un modèle Inventel (nettement plus stable que les versions Sagem). Pour essayer (sinon, aucun intérêt d’en parler), j’ai récupéré une Livebox Pro Inventel.

La Livebox Pro

La Livebox Pro

Dans les faits, ça fonctionne presque. Presque, pour une raison : je n’ai pas réussi à jumeler un Mac avec la Livebox. Ce n’est pas une première : mon routeur Bluetooth a le même problème. Mais avec un iPad (et je présume un PDA, mais je n’ai pas de modèle Bluetooth sous la main), ça fonctionne : il suffit de jumeler et ça suffit. Pour ceux que ça intéresse, il y a quelques informations sur le sujet sur ce site.

Bluetooth présent

Bluetooth présent


Choix du code

Choix du code


iPad connecté

iPad connecté

iPad connecté (et sans Wi-Fi)

iPad connecté (et sans Wi-Fi)

Bien évidemment, le résultat reste assez moyen. Le Bluetooth n’a jamais brillé par son débit, et la transmission ne dépasse pas 0,5 mégabit/s (environ), malgré une connexion ADSL2 rapide.

Des performances faibles

Des performances faibles

Le Bluetooth a été abandonné dans les Livebox suivantes et n’est plus présent dans les appareils modernes, pour la bonne et simple raison que le Wi-Fi est plus rapide, plus simple à mettre en oeuvre et beaucoup plus courant.

Siri depuis une oreillette Bluetooth

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Les assistants vocaux, Siri en tête, sont de plus en plus efficaces. Et saviez-vous qu’il est possible de les appeler depuis pas mal d’appareils Bluetooth ?
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Siri – et je suppose Google Now ou Cortana – s’activent en effet dans certains cas depuis les appareils Bluetooth. Ce n’est malheureusement pas systématique : mon casque Bluetooth (Sony ZX750, remplacé par le ZX770) ne le permet pas. Dans d’autres cas, une mise à jour est nécessaire comme avec l’enceinte UE Boom 2.

Dans mon cas, ça fonctionne avec une oreillette Bluetooth Apple (celle sortie en même temps que le premier iPhone) et avec des écouteurs Beats. Le fonctionnement est simple : il faut presser une ou deux secondes le bouton dédié (souvent le bouton d’appel) et attendre que Siri réagisse avec le son dédié. Ensuite, il suffit de parler et de poser votre question. Sur certains appareils, il faut presser le bouton deux fois rapidement, parfois il existe un véritable bouton dédié à cet usage, etc.

Le bouton d'appel de l'oreillette Bluetooth

Le bouton d’appel de l’oreillette Bluetooth

Bon, ça reste moyennement pratique : le bouton n’est pas nécessairement bien placé et il y a un certain délai, le temps de faire réagir Siri. De plus, « Dis, Siri ! » ne fonctionne pas en Bluetooth, étant donné que les casques n’écoutent (heureusement) pas en permanence.

Petite question liée, parce que c’est une question que je me pose : utilisez-vous Siri régulièrement ?

Ajouter du Wi-Fi et du Bluetooth à un Raspberry Pi Zero

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Depuis que j’utilise des Raspberry Pi Zero – j’en ai deux -, un problème se posait : comment connecter les cartes. La solution de l’adaptateur Ethernet/chargeur de Google marche bien mais nécessite une prise RJ45 à proximité. En avril, un projet Kickstarter m’offre une solution : une carte Wi-Fi/Bluetooth.
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Je connais RedBear (j’utilise une carte iBeacon depuis un moment) et donc j’ai soutenu le projet. Comme prévu, la carte est arrivée en temps et en heure (en août) et elle fonctionne correctement.

La carte

La carte


Sur un Raspberry Pi A+

Sur un Raspberry Pi A+


Sur un Raspberry Pi Zero

Sur un Raspberry Pi Zero

Elle se connecte sur le connecteur GPIO d’un Raspberry Pi (A+, B+, 2 ou Zero) et offre du Wi-Fi et du Bluetooth LE (4.1). Ce n’est pas de l’USB – ce qui simplifie les choses sur un Zero – mais la carte utilise un lien SDIO pour le Wi-Fi et un lien UART (série) pour le Bluetooth. Rien de très original, c’est la méthode utilisée pour connecter le Wi-Fi et le Bluetooth internes du Raspberry Pi 3. Les composants sont d’ailleurs les mêmes, ce qui simplifie grandement la prise en charge.

Pour installer la carte sur un Zero, j’ai du souder des broches, une épreuve pour moi étant donné que je suis assez mauvais avec un fer à souder. L’IoT pHAT fait exactement la même taille que le Raspberry Pi Zero, ça simplifie l’intégration. La carte propose un connecteur pour une antenne (à récupérer dans un vieux PC, par exemple) mais aussi une antenne interne, et la partie logicielle ne pose pas de problèmes particuliers pour le Wi-Fi, qui a été reconnu directement dans mon cas. Pour le Bluetooth, j’ai du mettre à jour le firmware de la carte (expliqué là), ajouter quelques lignes dans le config.txt et changer de systèmes – impossible de faire reconnaître la puce avec ma première carte SD, pourtant à jour – mais finalement ça fonctionne.

Le Wi-Fi

Le Wi-Fi


Le Bluetooth

Le Bluetooth

Dans la pratique, le Wi-Fi fonctionne correctement pour envoyer des données mais peine un peu avec de la vidéo : la puce limite à 72 mégabits/s en 2,4 GHz au maximum en théorie. Dans la pratique, je ne dépasse pas 35 mégabits/s dans de bonnes conditions, à peu près la même chose qu’avec une clé USB Wi-Fi noname. En Bluetooth, pas de problèmes particuliers dès que la puce est reconnue.

Une bonne surprise qui n’a coûté “que” 14 $, soit plus que le Raspberry Pi Zero mais moins qu’une clé USB qui fait uniquement Wi-Fi.

Test du Pokémon GO Plus de Nintendo

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Aujourd’hui, un petit sujet particulier : c’est ma moitié qui rédige un test d’un produit, le Pokémon GO Plus de Nintendo. Un appareil qui s’achète soit chez Nintendo, soit sur Amazon (cher) et s’utilise évidemment avec l’application Pokémon GO. Je laisse le clavier.
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Doit-on encore présenter Pokémon GO, l’appli de l’été qui permet de capturer de ravissantes bestioles prêtes à se faire déboîter par d’autres bestioles overcheatées par des malades joueurs qui ont eu le jeu avant vous ? Cette même appli qui vous fait gonfler de fierté quand vous capturez un Miaouss et que vous avez pile le bon nombre de bonbons pour le faire évoluer ? Toujours cette appli, qui vous fait passer pour un abruti fini lorsque vos collègues vous entendent hurler, des toilettes de votre lieu de travail, « j’ai eu Grotadmorv ! » ?

Bon, on parle bien de la même chose. Hé bien, certains ont poussé le vice encore plus loin. Des gens ont inventé… Le Pokémon GO Plus !

De quoi ? Comment ? Plaît-il ?

Le Pokémon GO Plus, pour faire court, c’est un petit boîtier en forme de Pokéball, qui vibre, qui clignote, qui se fixe au poignet et qui communique sournoisement avec votre smartphone.

Le Pokémon GO Plus sur son poignet

Le Pokémon GO Plus sur son poignet

Mais à quoi cela sert-il, Professeur Pan ? Patience, Petits Scarabées, je vous explique.

Le Pokémon GO Plus, mes bons, c’est le machin qui va jouer à votre place. Oui, dit comme ça, c’est pas super sexy, j’en conviens, mais en fait si.

Imaginez, vous êtes au volant et, comme vous êtes une personne sérieuse, mature et responsable (n’est-ce pas ?) vous ne sortez PAS votre smartphone de votre poche / sac à main / whatever parce que jouer ou conduire, il faut choisir. Donc, vous laissez le téléphone de côté et, horreur malheur, il vibre à tout bout de champ parce qu’il a repéré ici un Hypnomade, là un Evoli, et oh ! Mon dieu ! Un Otaria ! Mais vous ne pouvez rien faire ! Vous serrez les dents et essuyez virilement une larme, et le Pokémon tant convoité s’en va en sautillant dans la pampa.

Vous êtes frustration.

Hé bien, avec le Pokémon GO Plus, c’est de l’histoire ancienne (ou presque). Car le schmilblick, relié à votre smarphone par un procédé quasi mystique (Bluetooth), détecte la présence des Pokémons à proximité. Et il vous le fait savoir en vibrant allègrement et en s’allumant.

L'icône dans le jeu

L’icône dans le jeu


Les réglages

Les réglages

Vert, c’est un Pokémon que vous avez déjà. Mouais.

Jaune, c’est un Pokémon que vous n’avez jamais vu ! Faut dégainer ! PAF ! Sans quitter la route des yeux, une petite pression sur l’unique bouton du bousin, et hop ! Une pokéball est lancée ! Et là, de deux choses l’une. Soit ça clignote de plein de couleurs en émettant des vrrr vrrr vrrr vrrr enthousiastes, et la bête est à vous, au chaud sur votre smartphone… Soit ça clignote rouge en faisant un vout vout vout déçu, et vous avez raté la capture. Raté, soit, mais au moins vous avez tenté votre chance, et ce en toute sécurité ! Elle est pas belle, la vie ?

Et puis, des fois, ça s’allume bleu. Allons bon, v’là t’y pas qu’c’est un message secret. Hé bien non. En bleu, ça veut dire que vous passez à proximité d’un Pokéstop et que BAM ! d’un simple clic sur le bouton, vous raflez tout ce qui est dispo sur ledit Pokéstop. Cela, toujours sans sortir le téléphone, sans vous arrêter, sans vous prendre de prune par messieurs les gendarmes, sans risquer votre vie pour une baballe ou un oeuf virtuels !

Bon, y a bien le rouge. C’est jamais bon, le rouge, c’est universel. Des fois, vous tentez un lancer et paf, c’est rouge. A pu les Pokéballs dans l’inventaire. Des fois, vous pillez honteusement un Pokéstop et paf, c’est rouge aussi. A pu de place dans le sac. C’est moche, mais ça arrive.

Bon franchement, c’est gadget, le Pokémon GO Plus. Mais en une soirée, il est devenu mon meilleur ami. Déjà, il est pas moche. C’est un joli petit produit, bien fini, et si j’avais encore dix ans je ne l’enlèverais pas même pour dormir. Ensuite, à l’instar de Pikachu qui est capable de faire passer toute une gamme d’émotions à l’aide d’un seul mot (« Pika », suivez un peu, aussi !), ce machin s’exprime. Vraiment. Même plus besoin de regarder la couleur de la LED pour savoir ce qui se passe : cette chose fait passer des messages intelligibles rien qu’à sa façon de vibrer.

Le Pokémon GO Plus est aux Pokémons ce que le stagiaire est au monde de l’entreprise : rigoureusement pas indispensable, mais quand il est là, on peut lui confier les tâches les plus ingrates qu’il s’empressera d’effectuer, et avec le sourire ! C’est beau.

Cela dit, il y a quand même quelques défauts légèrement anxiogènes qu’il serait inconvenant de ne pas mentionner.

D’abord, l’appli doit être lancée, avec les conséquences que l’on sait sur la durée de vie de la batterie du téléphone. Pensez à prendre des chargeurs de secours.

Puis, attendez vous à ce que votre réserve de Pokéballs diminue drastiquement.

Ensuite, le Pokémon GO Plus n’utilise que des Pokéballs. Donc, vous croisez un Pokémon rare, vous avez 156 Hyperballs en stock mais pas de Pokéballs, hé bien dites adieu à Mewtwo et pleurez vos mères (ou alors vous le faites à l’ancienne, directement sur le smartphone, mais ce n’est pas toujours possible).

Enfin, vous n’avez droit qu’à un essai. Si vous ratez, le Pokémon s’enfuira en riant aux éclats et en vous traitant de loser. Ça peut parfois être un peu vexant.

Voilà voilà.

Mais, me demanderez-vous avec des yeux brillants de convoitise, quid du prix de ce splendide et indispensable assistant pokémonesque ? C’est là que ça pique un peu. Faut compter 40 euros.

Mais honnêtement, ça les vaut vachement. Enfin, surtout si vous vous le faites offrir.

Note de Pierre : le bracelet communique en Bluetooth 4.0 (LE), donc un smartphone compatible (dès l’iPhone 5 chez Apple) est nécessaire. A noter qu’il peut s’installer soit comme un bracelet, soit sur un clip (fourni, mais un tournevis est nécessaire). Pour le reste, je trouve l’intérêt un peu limité étant donné qu’il n’amène que très peu d’interaction (en gros, on presse un bouton) mais c’est un avis personnel.

Le clip, pour l'accrocher aux vêtements

Le clip, pour l’accrocher aux vêtements

Impression en Bluetooth et obsolescence

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Un post qui va peut-être aider ceux qui jouent parfois avec de vieux appareils Bluetooth, et les problèmes que ça peut poser. A la base, je devais écrire sur un adaptateur qui permet de transformer une imprimante filaire en modèle Bluetooth, mais les soucis que j’ai eu avec m’ont fait changer mon fusil d’épaule.


Mon adaptateur est un MPI qui se branche sur le port Centronics (parallèle) d’une imprimante. C’est assez ancien, forcément, mais ça permet en théorie d’utiliser une imprimante pour PC sur un Mac ou un PC moderne (sans port parallèle). Il s’alimente par le bus (mais aussi par un adaptateur externe) et un logiciel sous Windows permet normalement de le configurer. La société indiquait qu’il est compatible Mac OS X (Panther, en version 10.3.2, ça date), avec une solution alternative pour ceux sous Jaguar.

L’adaptateur

La théorie se confronte ici à la pratique (et à l’évolution). Par défaut, le boîtier n’a pas de mot de passe Bluetooth. Pas de 0000 ou de 1234, rien. Et c’est un gros problème sous macOS : les dernières versions de l’OS d’Apple ne permettent pas (ou je n’ai pas trouvé) de se connecter à un appareil sans mot de passe. Avec Tiger et Snow Leopard (au moins), l’OS laisse le choix de ne pas mettre de mot de passe, en indiquant – à raison – que certaines imprimantes Bluetooth s’en passent, mais sous Sierra, impossible.

Il reconnaît le nom de l’imprimante

Double peine, l’outil de configuration sous Windows ne semble pas fonctionner, en plus d’être compliqué à utiliser. Il génère en effet un fichier XML à envoyer à l’appareil, qui permet de changer quelques paramètres et d’ajouter un mot de passe, après avoir placé le récepteur dans un mode précis. Sauf que Windows 7 génère une erreur à l’envoi du fichier et que macOS Sierra n’accepte pas de l’envoyer sans authentification (l’oeuf, la poule, etc.).

Nom convivial


Upgrade Mode

Faute de machine sous Panther, j’ai tenté sous Tiger, avec plus ou moins de succès. L’ajout d’imprimante ne fonctionne pas (ça vient peut-être de ma HP Deskjet 340, ceci dit) mais la méthode secondaire passe : il faut simplement générer un fichier PostScript avec la fenêtre d’impression et l’envoyer manuellement à l’imprimante. Ca fonctionne aussi avec les fichiers vCard (issu de Contacts, par exemple).

Sous Tiger, il est possible de se passer de mot de passe

Reste que l’adaptateur ne fonctionne plus sur des machines modernes pour des questions de sécurité, et ce n’est pas plus mal dans l’absolu.

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Apple avait prévu d’intégrer le Bluetooth dans les PowerBook G4 Titanium

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En cherchant des informations sur un tout autre sujet, je suis tombé sur un truc intéressant pour ceux qui aiment les vieilleries. Au début des années 2000, Apple avait visiblement prévu d’intégrer le Bluetooth dans les PowerBook G4 Titanium (vers la mi 2002), une technologie qui ne sera déployée que plusieurs mois plus tard, dans les PowerBook G4 12 et 17 pouces (début 2003).

Des rumeurs en 2002

Les rumeurs datent de fin 2002, avec des documents issus de la FCC. Ils indiquent notamment qu’Apple avait prévu d’intégrer le Bluetooth dans les PowerBook G4 Titanium DVI mais aussi dans les iBook. Le module avait été validé par la FCC (BCGBT1915) mais il a été abandonné le 4 novembre 2002. Le produit n’est pas juste un essai raté, vu que le Canada avait aussi validé le produit.

La lettre de la FCC était explicite

Des indices

Point intéressant qui montre bien que ce module a été développé, la Technology Preview 2.1 des outils Bluetooth d’Apple date de fin mars 2002, la sortie des PowerBook en question de fin avril 2002 et la documentation utilisée sur la FCC pour le module des PowerBook G4 aluminium de mi avril 2002. Cette documentation confidentielle (c’est assez courant sur les documents de la FCC) indique que le module est intégré et porte le numéro 082-0027-A. La documentation de la Technology Preview 2.1, elle, porte le numéro 082-0027 et propose un texte quasiment identique. Je suppose, vu les dates et les similitudes dans le texte, que la Technology Preview 2.1 devait supporter le module interne, même si je ne trouve pas de traces dans les fichiers.

Les documents de l’époque indiquaient bien un module interne

Pas de preuves physiques

Par contre, plus étonnant, si la documentation tend à prouver qu’un module interne a été prévu, je n’ai pas trouvé de traces matérielles. Mon Titanium DVI ne semble pas contenir d’emplacement vide pour une carte Bluetooth et je n’ai jamais vu passer de prototype avec du Bluetooth. Je n’ai même pas réussi à trouver de photos du module, étant donné que la page de la FCC n’existe plus. Enfin, je ne peux que supposer la raison de l’abandon : des interférences entre le Wi-Fi et Le Bluetooth, deux technologies qui utilisent la même bande de fréquence. Même avec les premiers PowerBook équipés, les problèmes pouvaient arriver et 15 ans plus tard, le Bluetooth et le Wi-Fi n’arrivent pas toujours à cohabiter sans heurts, même si les dernières générations des normes améliorent énormément les choses. Le fait que Mac OS 9 n’était pas encore mort a peut-être aussi joué : le module interne n’aurait fonctionné que sous Mac OS X. Les PowerBook G4 aluminium n’avaient pas ce problème : ils ne démarraient pas sous Mac OS 9.

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Un clavier Bluetooth sous Mac OS 9 avec le mode « HID Proxy »

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Dans les petits détails qui font aimer les Mac, je trouve de temps en temps des fonctions intéressantes, comme le mode « HID Proxy » des adaptateurs Bluetooth Apple. Il permet d’utiliser un clavier ou une souris Bluetooth avec un OS qui ne supporte pas le Bluetooth (par exemple Mac OS 9).

Le mode « HID Proxy » fonctionne avec quelques adaptateurs (une liste est là). La technologie reste assez simple : l’adaptateur Bluetooth se présente sous la forme d’un clavier/souris en mode HID tant que l’OS ne le force pas en mode Bluetooth. En clair, un OS qui n’active pas le Bluetooth (Mac OS 9, le BIOS d’un PC, etc.) va simplement détecter une souris et un clavier en USB.

Une mise à jour nécessaire

L’adaptateur le plus courant compatible avec ce mode reste le DBT-120 dans sa version matérielle B (B2 à B4 a priori, testé avec du B3 et du B4), ce qui explique mon petit appel à l’aide il y a quelques jours. Grâce à vous – merci – j’ai récupéré quelques adaptateurs. Le mode HID Proxy nécessite en effet une mise à jour de firmware pour l’adaptateur qui ne fonctionne qu’avec quelques modèles. La mise à jour en question se trouve chez Apple et nécessite un vieux Mac (j’ai testé sous Tiger). Dans les adaptateurs reçus, deux possédaient déjà la bonne version. La différence entre un adaptateur à jour et un qui ne l’est pas se voit sur une option : Autoriser les appareils Bluetooth à réactiver l’ordinateur est grisée sans la mise à jour en question.

Les DBT-120 reçus


Un adaptateur classique


Un adaptateur compatible


La mise à jour


Le clavier Bluetooth avec un PowerBook G4

Mac OS 9, Windows, etc.

Une fois la mise à jour en place, il suffit de jumeler un clavier ou une souris, de bien cocher la case et c’est tout. L’adaptateur va ensuite garder en mémoire les appareils et se présenter sous la forme d’un clavier ou une souris USB sans fil avec les anciens OS. Ca marche avec Mac OS 9 sur la même machine (j’ai testé avec un PowerBook G4) mais aussi sur une machine différente. Mon Mac du 20e anniversaire peut ainsi utiliser un clavier Bluetooth.

Sous Mac OS 9

La technologie a un défaut : il faut que l’OS change de mode pour activer le Bluetooth. Mac OS X le fait évidemment au démarrage, mais pas Linux ou Windows. Avec Linux, la suite BlueZ contient une commande pour le faire manuellement (hid2hci) et il existe visiblement un logiciel équivalent sous Windows. Il est aussi possible de flasher l’adaptateur sous Windows, d’ailleurs.


La Mighty Mouse Bluetooth et sa gestion des piles

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La seconde souris sans fil d’Apple, la Mighty Mouse Wireless, avait une particularité pratique disparue avec la Magic Mouse : elle pouvait fonctionner avec une seule pile.

La Mighty Mouse Bluetooth reprend la forme de galet de la souris précédente et s’alimente normalement avec deux piles AA. Mais il est possible de n’utiliser qu’une seule pile (ou batterie AA). Cette solution, expliquée dans le manuel, a deux avantages.

Une ou deux piles

Premièrement, elle permet de réduire le poids de la souris en fonctionnement. Les deux premières souris Bluetooth d’Apple restent assez lourdes à la base, encore plus avec deux piles AA. Deuxièmement, ça permet surtout d’éviter la malédiction de la pile. Les piles s’achètent généralement par pack de quatre, mais certains appareils en demandent trois, ou il y en a qui disparaissent, comme les chaussettes. Avec la Mighty Mouse Bluetooth, il suffit de n’insérer qu’une pile et ça fonctionne.

Avec une seule pile (Apple)

A noter que la souris affiche 65 % de batterie quand on insère une pile neuve et pas 50 % (ce qui semblerait logique).

iSync, la synchronisation par Apple

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Dans les programmes Apple disparus de Mac OS X, il y a iSync. Cet excellent logiciel de synchronisation est apparu avec Jaguar et a disparu (plus ou moins) avec Lion.

iSync a été présenté en 2002, pour Mac OS X Jaguar. Il a ensuité été intégré dans les versioins suivantes de Mac OS X jusqu’à Snow Leopard (inclus). A partir de Lion, Apple a supprimé l’interface visible d’iSync (le programme) mais il suffit de copier iSync et les plug-in pour les téléphones pour faire fonctionner iSync sous Lion et Mountain Lion. Avec Mavericks, Apple a supprimé pendant un temps le framework nécessaire, avant de le remettre mais en le rendant incompatible avec iSync. A la base, iSync ne provient pas totalement de chez Apple : le logiciel a été développé avec fusionOne, la société à l’origine de SyncML, SyncML étant justement le standard utilisé pour la synchronisation des données.

Un support qui dépend fortement du téléphone

Premier truc à savoir, iSync utilise essentiellement le Bluetooth et propose parfois le passage en USB. Ce choix nécessite donc du Bluetooth sur le Mac et un téléphone (ou smartphone) Bluetooth. Ensuite, la liste des appareils compatibles reste assez courte même s’il est possible de trouver des plug-in pour d’autres appareils. Les fonctions dépendent pas mal des appareils et des marques : iSync transfère sans soucis les contacts et les données de calendriers, mais seuls les plateformes “smartphones” (Symbian à l’époque) peuvent transférer les images liées aux contacts. J’ai testé sous Snow Leopard avec deux téléphones : un Motorola V3im (iTunes) et un Sony Ericsson T68i. Dans les deux cas, c’est assez simple : une fois le téléphone jumelé (l’étape la plus compliquée, vive le Bluetooth), il suffit d’ajouter le téléphone à iSync – il apparaît dans une liste – et de synchroniser. C’est assez rapide, même si ça dépend évidemment du nombre de contacts. iSync propose quelques options, notamment quand le Mac et le téléphone contiennent pas mal d’informations différentes. On peut noter que le T68i a une icône adaptée (contrairement au Motorola).

De base, l’interface aluminium brossé


Ajout d’un T68i (le second n’est pas allumé)


Ajout du Motorola


Les options


Le numéro d’Apple, en standard dans les contacts, synchronisé

Une évolution vers la mort

En dehors du support des téléphones, iSync a posé pas mal de soucis. Si au départ le logiciel servait pour synchroniser les iPod (j’y reviendrais), il a “perdu” cette fonction avec Mac OS X Tiger. Plus exactement, Apple a supprimé les baladeurs de l’interface d’iSync pour les transférer dans l’interface d’iTunes, mais en utilisant la même technologie en arrière plan. Même chose pour les fonctions liées à .Mac, devenu Mobile Me puis iCloud, en déléguant au passage certaines fonctions de synchronisation. Enfin, Apple a aussi supprimé le support des PDA Palm OS dès Snow Leopard. De base, iSync (sous Tiger et Leopard) supportait quelques machines sous Palm OS et permettait de passer par Palm Desktop pour les autres, avec Snow Leopard ces fonctions disparaissent.

Dans les faits, certains regrettent encore iSync en 2018, comme ils regrettent aussi Snow Leopard, mais iSync demeure un peu anachronique à l’heure du cloud et de la synchronisation permanente, même si le logiciel avait de l’intérêt à son époque.

Lire son rythme cardiaque avec le casque Jabra Pulse

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Récemment, Amazon a mis en promotion les Jabra Pulse, des écouteurs sans fil qui contiennent un capteur de rythme cardiaque. J’en avais parlé quand j’en avais acheté, et une personne m’a fait remarquer qu’il ne fonctionnait pas nativement avec Santé. En fait, si, mais iOS 11 (…) change un peu les choses.

Les écouteurs en action

Premier truc à savoir, je n’avais pas fait attention à l’époque, Jabra met à jour régulièrement ses écouteurs Bluetooth (oui…) et le changement de firmware permet d’avoir la voix qui donne les fonctions en français. Ca se télécharge sur le site de Jabra (en version 4.4) et il suffit de choisir sa langue. Alors, le programme de mise à jour existe pour Mac (il suffit de brancher les écouteurs en USB) mais il n’est pas très fiable. Lors de mes tests, il fait une erreur systématiquement au premier essai, il suffit ensuite de recommencer pour que ça passe.

Pour la gestion du rythme cardiaque, c’est un peu particulier. Les écouteurs sont en fait vu comme deux périphériques : le premier pour l’audio, le second pour le rythme cardiaque, en Bluetooth Smart (4.0). En théorie, et c’était le cas sous iOS 10, il suffit de choisir la partie Bluetooth Smart comme source dans Santé. En pratique, sous iOS 11, ça a changé. Apple regroupe les données qui viennent d’un iPhone via Bluetooth dans une section “iPhone”, ce n’est pas très intuitif. De plus, aucune idée de la raison, de temps en temps il arrête de récupérer les données. La solution ? Redémarrer le téléphone. Dans les écouteurs, au moment du redémarrage, vous devriez entendre “Bluetooth Smart activé“.

Tout en bas : le capteur


En temps réel


De vieilles données. A noter qu’iOS a gardé l’ancien nom des écouteurs (avant la MAJ de firmware)

Dans les trucs à savoir, le Bluetooth Smart envoie les données sans authentification et donc une personne proche de vous peut parfaitement récupérer les données en temps réel. Si vous avez peur de ça, vous pouvez couper le Bluetooth Smart en pressant le bouton de l’oreillette de gauche pendant une bonne dizaine de secondes. Personnellement, sauf que je fais du sport (ou que je veux enregistrer mon rythme cardiaque comme ici), la fonction est coupée.

Je termine par un truc : oui, je parle de promotion Amazon et les liens me rapportent un peu d’argent. Ca me permet de tester des trucs ici.

Forcer le bon codec Bluetooth sous macOS

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Le Bluetooth, c’est bien pour de l’audio, mais parfois c’est… compliqué. Depuis que Mac OS X supporte l’audio en Bluetooth (A2DP) avec Leopard, Apple change régulièrement certains réglages et tirer le meilleur parti d’un casque Bluetooth est parfois compliqué.

TL;DR : Par défaut, macOS ne tire pas parti de l’AAC ou de l’aptX.

Avant de commencer, un peu d’explications. L’audio en Bluetooth ne permet pas de travailler avec de l’audio sans compression. La version 5 le proposera peut-être mais actuellement, ce n’est pas le cas (août 2018). La liaison entre l’émetteur et le casque passe par une compression avec pertes, et différentes possibilités existent.

Les codecs de la norme

En Bluetooth classique, le débit maximal est de 1 Mb/s, avec une valeur pratique sous les 400 Kb/s. Il existe la possibilité de passer en Bluetooth + EDR pour tripler le débit (3 Mb/s, environ 1 à 1,5 Mb/s en pratique) mais la consommation augmente. Le Bluetooth 5 doit permettre de dépasser ça.

La norme Bluetooth elle-même propose pas mal de choix. Premier codec, obligatoire, le SBC. Ce code peu efficace a l’avantage de consommer peu d’énergie… et c’est à peu près tout. Il utilise un bitrate variable mais généralement entre ~200 et ~350 kbps. La norme propose trois autres codecs par défaut : le MP3, l’AAC et l’Atrac. Le premier est rare en 2018, le second courant, le dernier n’a jamais été utilisé à ma connaissance. MP3 et AAC ont l’avantage de permettre un envoie direct du flux : si vous écoutez un fichier AAC à 256 kbps, il est transmis directement, sans pertes au moment du transfert. Avec le SBC, par exemple, vous avez une recompression d’un fichier déjà compressé (c’est mal).

En plus des codecs standardisés, il existe quelques autres possibilités. Le plus connu est l’aptX : il utilise une compression de type ADPCM avec un débit assez élevé (352 kbps, fixe) et offre un résultat correct. Il est parfois vendu comme sans pertes ou “qualité CD” mais ce n’est pas le cas. Le support de l’aptX dépend du fournisseur du casque et de l’émetteur, dans les deux cas CSR (Qualcomm actuellement) demande des royalties. Dans les autres codecs propriétaires, on peut noter l’aptX HD (24 bits et 48 kHz, plus gros débit), le Fast Stream (basse latence) et le LDAC de Sony, qui utilise le Bluetooth + EDR pour atteindre un débit élevé (990 kbps au mieux) et permettre de l’audio HD (24 bits et 96 kHz) mais toujours avec des pertes.

Dans tous les cas, il y a des pertes et le résultat dépendra du casque, des codecs supportés et de la qualité de la liaison.

Et sous macOS ?

macOS prend en charge le SBC, l’AAC et l’aptX. L’Atrac, le MP3 ou le LDAC ne sont pas disponibles. Par défaut, la compatibilité reste très limitée.

Premièrement, le SBC. Le réglage de base de l’OS utilise un bitpool de 40, c’est-à-dire un débit binaire de l’ordre de 250 kbps. Dans les anciennes versions de Mac OS X, la valeur était plus basse (30). En pratique, il est possible de forcer la valeur plus haut, la majorité des périphériques supporte un bitpool de 53 (328 kb/s) et Apple impose cette valeur aux fabricants d’accessoires.

Un outil Apple, Bluetooth Explorer, permet de modifier les réglages. Il se trouve chez Apple dans la section des outils de développement (dans Additional Tools for Xcode). Une fois lancé, la fenêtre Audio Options (dans le menu Tools) permet de définir la valeur initiale, la valeur minimale et la maximale. C’est possible aussi en ligne de commandes (mais c’est plus simple avec l’interface). Il faut a priori redémarrer pour que les changements s’activent, et méfiez-vous des valeurs. Le 40 d’Apple est assez conservateur car certains appareils bas de gamme ne supportent pas les valeurs élevés. Typiquement, pour un petit gain, forcer le 53 en initial doit fonctionner. C’est la valeur imposée par Apple aux constructeurs et les appareils modernes l’acceptent normalement. Attention, les vieux modèles ne le font pas (j’ai eu un Motorola qui ne dépassait pas 44).

Bluetooth Explorer

Deuxièmement, l’aptX. Techniquement, macOS le prend en charge, mais avec quelques limites invisibles. Je n’ai pas trouvé les valeurs exactes, c’est empirique, mais il a deux limites importantes. La première, c’est que votre Mac doit utiliser du Wi-Fi dans la bande des 5 GHz (ou pas de Wi-Fi). S’il utilise la bande des 2,4 GHz, l’aptX ne s’active pas. Deuxièmement, par défaut, l’aptX ne fonctionne que si le casque est le seul périphérique Bluetooth sur un Mac portable. Sur les Mac de bureau, le système permet un second périphérique Bluetooth. En clair, si vous utilisez une souris et un clavier Bluetooth, c’est mort.

Vous pouvez forcer l’utilisation de l’aptX de deux façons. Soit en utilisant l’utilitaire Bluetooth Explorer avec la case Force use of aptX soit avec la ligne de commande sudo defaults write bluetoothaudiod "Enable AptX codec" -bool true (pas besoin de redémarrer). Attention tout de même, forcer l’aptX n’implique pas que ça va fonctionner : selon les appareils et la distance entre le Mac et le casque, vous risquez des défauts sonores. Typiquement, bouger la souris peut avoir un impact sur l’audio par exemple.

aptX forcé sur un casque Sony

Troisièmement, l’AAC. C’est un peu particulier : par défaut, certains casques passent en AAC directement. C’est le cas avec les AirPods ou avec des écouteurs Beats. Par contre, dans d’autres cas, il faut forcer l’activation de l’AAC. Généralement, le bitrate est de 256 kbps et macOS transmet le flux sans recompression ce qui permet évite les pertes. L’AAC est surtout intéressant si vous écoutez de l’AAC, assez logiquement. En clair, du YouTube ou quelque chose qui vient d’iTunes passera très bien, mais si vous utilisez Spotify ou Deezer (par exemple), le système va recompresser en AAC quelque chose de déjà compressé.

Bluetooth Explorer permet de forcer l’AAC, ce qui l’active avec certains casques. J’ai un modèle Sony en SBC par défaut qui ne passe en AAC que si je force la norme manuellement. La commande sudo defaults write bluetoothaudiod "Enable AAC codec" -bool true fait la même chose.

AAC forcé sur le même casque Sony


AAC par défaut sur les AirPods

Sous iOS

Avec les appareils iOS, Apple ne permet pas vraiment de forcer un codec ni même d’afficher de façon simple le codec utilisé (j’en parle la semaine prochaine). Les appareils iOS ne prennent en charge que le SBC et l’AAC, pas l’aptX.

Pour terminer, donc, il est possible d’obtenir une qualité acceptable en Bluetooth sous macOS, mais ça nécessite parfois de forcer la compatibilité. Et je vous conseille d’aller directement vers un casque qui supporte l’aptX ou l’AAC (c’est assez courant) pour éviter les défauts du SBC. Mais attention, forcer une technologie n’implique pas que ça va fonctionner correctement.

Quel codec est utilisé en Bluetooth par l’iPhone ? (en 2018)

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La semaine dernière, je parlais des codecs en Bluetooth, qui ont une grande importance pour le son. Mais comment voir cette information sur un appareil iOS ? J’avais fait un sujet sur ça il y a plusieurs années, mais la méthode ne fonctionne plus. Mais il en existe une autre.

TL;DR : iOS supporte le SBC et l’AAC et les logs permettent de le vérifier.

Attention, ce n’est pas une méthode simple, il n’y a pas un menu qui affiche les données comme sous macOS. iOS supporte deux codecs seulement (SBC et AAC) et le second est à privilégier pour deux raisons. D’abord parce que la compression est plus efficace tout en demandant moins de bande passante (ce qui limite les perturbations) : l’AAC fonctionne à 256 kbps, le SBC peut monter à ~350 kbps, mais c’est un codec nettement moins efficace. Ensuite parce qu’iOS peut envoyer directement le flux AAC au récepteur, sans (re)compression. Si vous écoutez de la musique en AAC, elle sera transmise directement et décodée dans le récepteur. En SBC, elle sera décompressée par iOS, recompressée en SBC, envoyée et décompressée sur le récepteur.

Première chose, il faut un Mac. Deuxième chose, il faut relier l’appareil iOS au Mac. Ensuite, lancez l’application Console de macOS. L’appareil iOS devrait apparaître dans la barre latérale.

iOS (à gauche)

Maintenant, dans le champ de recherche en haut à droite, tapez Bluetooth suivi de Enter. Cliquez sur le bouton Tout et sélectionnez Sous-système.

Choisissez la bonne valeur

Sur l’appareil iOS, lancez de la musique sur une enceinte ou un casque Bluetooth (toujours en laissant l’appareil branché au Mac).

Après quelques secondes, dans l’application Console, faites + F (rechercher) et faites une recherche sur Starting a2dp send thread. Dans la ligne qui sortira, vous trouverez une variable codec suivie d’une valeur. S’il s’agit de 0, la liaison est en SBC. 2, elle est en AAC.

codec 2 : AAC


codec 0 : SBC

iOS ne supporte pas l’aptX ni les autres codecs (MP3, LDAC, etc.). Attention, certaines enceintes et certains casques demandent d’activer manuellement l’AAC. J’ai un casque Sony qui dispose d’un réglage précis pour la meilleure qualité sonore (aptX ou AAC) par exemple. Du côté iOS, je n’ai pas trouvé de solution pour forcer l’AAC si votre appareil le prend en charge mais qu’iOS ne l’active pas, mais je ne suis pas certain que ce cas peut arriver (contrairement à macOS).

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